La venue d'Evann Di Césarini

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En chemin :
Evann avait obtenu le consentement du Duc de Bresse et de Suse, son père pour se rendre à la citadelle de l'Ordre du Lac d'Amour.
Depuis, un certains temps, le jeune homme souhaitait découvrir les lieux, mais il avait fallu convaincre le Duc ! Ce dernier étant attaché à l'Ordre Franc avait dû renoncer au dessin de vie qu'il prévoyait pour son héritier et céder.

C'est de bon matin qu'il avait pris les sentiers, puis les chemins menant à la citadelle... Mais au bout d'une heure de marche, sa monture montrait des signes de faiblesse au niveau de son antérieur droit, et c'est ainsi qu'il avait dû faire une halte dans le premier village ! Maudite journée !!!

Après avoir négocier avec le maréchal-ferrant du coin une bonne bourse d'écus, il repartit sur le dos d'un robuste boulonnais d'un beau gris pommelé.

Au porte de la citadelle :
Chemin faisant, il arriva aux grandes portes.
Et c'est au bruit du cor, qu'il se fit annoncer !

PINNNNNNNN PINNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN

Grandgousier observa l'arrivée de celui que depuis une certaine publication on surnommait "Evann les bleus pieds". Ceste soudaine affluence de Cesarinis à la forteresse du Lac lui mit puce à l'oreille. Il décida d'aller accueillir celui-ci. Cette fois, le Grand Maître et le Sénéchal étant occupés à l'intérieur avec le petit cousin de l'Héritier de Bresse-Bugey, ils ne pourraient le surprendre en plein délit de blablaterie. Il se fit un air digne et solennel en s'approchant, renvoya une nouvelle fois le garde de faction dans sa cahute par un délicat coup de coude et s'inclina devant Evann.

- Vous qui entrez ici fols ou d'esprict sainct, immediatement ami abandonnesz vostre esperansce. Ici vin est aigre et sueur rance, ici rien ne reste tout change de main. A toi aventurier fol qui cherche ici que ce soit oubli ou galante compagnie, cours , cours tant que tu as des jambes, car ici à la mort on faict encor offrande ! Qui dois-je annoncer et pour quel motyf ?

Invité

Un grand gaillard tout de vert vêtu alla au devant du Bressan. Ce n'est qu'une fois pied à terre qu'il reconnu le sieur Grandgousier. L'homme s'inclina...

Evann lui prit le bras...

Relevez vous sieur Grandgousier, je ne suis point noble à saluer de la sorte ! Je viens humblement en ces lieux pour donner de ma force, de mon courage, de ma sueur et de mon sang...
Annoncez auprès de vos responsables que l'Héritier du duc de Bresse, souhaite s'engager auprès de l'Ordre.

Et sa monture, bien que robuste qui montrait signe de fatigue après avoir tant galopé...

J'aimerai le faire boire, et qu'on lui donne sa ration de foin... Lui tapotant l'encolure !

Grandgousier se redressa doncques, et en guise de salut tapota lui aussi l'encolure du grand boulonnais. Les bonnes langues diraient qu'il savait reconnoitre un bon destrier, les mauvaises qu'entre bourrins ils se comprenaient...

- Très bien m'sire... j'en suis surpris. Mais il ne m'appartient poinct de juger qui rejoint ou ne rejoint pas nostre Ordre. Avec vostre permission, je vais céant conduire vostre beste aux écuries et avertir le premier chevalier rencontré de vostre requeste. Vous nous ferez l'honneur de patienter... heuuuu...

Il réalisa soudain qu'il n'avait aucune idée de l'endroit où l'on faisait patienter les visiteurs de haut lignage dans ceste forteresse.

- patienter... heuuu... voulez-vous que l'on vous fassoit admirer la vue du haut de la tour carrée en attendant? Il parait que de là-haut on voit vostre château...

Invité

Lui confiant les rênes de sa monture... La Tour ?!... En attendant !! Pourquoi attendre soldat ? Il prit un air plus sérieux.

Non point que je rebute la vue du domaine de Dombes, mais... enfin... J'aimerai simplement m'entretenir à ce sujet, comprenez vous !

Le Grand Maître n'est il point présent icelieu ??

Evann semblait perplexe et à son tour surpris. Bien qu'il ne se soit point fait annoncer officiellement auprès de l'Ordre, il ne comprenait visiblement pas que l'on ne le conduise directement voir le maître de ces lieux...

Un chevalier apparut d'une porte et se dirigea vers le visiteur :

Bienvenu Messire, je suis Bourbier, Sénéchal en ce lieu. Décidement la famille des Di Cisarini semble découvrir la présence de notre Ordre en ce moment, mais suivez moi que nous parlions de tout ceci au chaud.

https://annonciade.probb.fr/le-centre-de-recrutement-f3/acceuil-d-evan-di-cesarini-t582.htm#8229

Invité

Citation :

Bienvenu Messire, je suis Bourbier, Sénéchal en ce lieu. Décidement la famille des Di Cisarini semble découvrir la présence de notre Ordre en ce moment, mais suivez moi que nous parlions de tout ceci au chaud.

Bien le bonjour Sir Bourbier, je vous suit volontiers !

Il salua d'un hochement de tête le soldat Grandgousier, qui avait pris le temps de l'accueillir.

» La venue de Louis de la Marche