Des regrets elle en avait...Sa main courrait lentement sur la table de travail de son bureau poussiéreux.
C'était étrangement calme, le bruits des bottes avaient disparu, les hennissements de plaisir des chevaux que l'on bouchonnent ne s'élevaient plus dans la haute cour.
Grand Maistre...
La tristesse dans vos yeux n'a pas lieu d'être.
Elle regarda le garde lui sourit.
Tu es bien aimable, mais ne crois tu pas que j'ai des raisons de l'être ?
Vostre honneur n'en ai pas bafoué, le Très Haut vous aura mis a l'épreuve encore une fois..Est ce une raison pour baisser les bras ?
J'ai faillis, j'ai trahis mon serment et ma promesse.
Non Grand Maistre, la maladie n'est pas une trahison, l'abandon non plus.
Qu'est ce qu'il vous dirait ?
Les yeux ébènes de l'Assidue lancèrent au Garde des éclaires de ciel d'orage.
Il me botterait certainement le cul.
Le garde avait raison cependant ce vide, cette honte, cette rancoeur de ne pas avoir pu lutter contre le destin, alors qu'elle, non qu'ils tous ensemble avaient presque réussis a redonner vie a cet endroit, ne la lâchaient pas.
Cependant il y à des périodes ou tout s'échappent comme la neige sous le soleil du printemps qui devient inexorablement l'eau nourrissant la terre avant de revenir par un autre chemin l'hiver d'après.
On toqua a la porte et sans attendre le petit Pierre entra en trombe...
Grand Maistre on se présente au corps de garde, un homme...
Lisy souleva un sourcil allons donc qu'est ce qui allait encore lui tomber sur l'échine ?
Tout trois enchaînèrent leurs pas rapides pour se rendre a l'entrée, douteux, curieux...
Le garde souleva la herse, l'Assidue croisa les bras sur son giron, elle sourit au cavalier...
Vous vous époumoniez ?
J'en suis navrée je retenais la garde dans des discutions d'âme en peine.