Le lièvre et la tortue...

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 08/10/2011

Une invitation de la part de Fenthick. Bien entendu il connaissait la réponse de son épouse mais il avait laissé planer le doute. A peine rentrée à Chignin, son épouse mise au courant de l'invitation, il fit préparer un coche pour le lendemain matin. Il faut dire que la chevalerie sanglante n'était pas son truc mais qu'a priori on aurait un poste taillé sur mesure pour lui.

Lorsque le moment arriva le lendemain matin de partir, le coche était bien la devant la demeure. Il attendit quelques longues minutes son épouse qui semblait depuis la veille très impatiente. Malgré le froid qui se faisait de plus en plus présent il resta juste devant la porte histoire de ne pas la rater. Il écarquilla les yeux en la voyant arriver non pas en tenue disons... normale... mais en tenue de cavalière. Le sourire taquin se lisait sur son visage et elle invoqua le fait qu'elle en avait marre de se traîner tous le temps et qu'elle avait besoin de faire courir la sale bete. Elle commença a partir avant de revenir sur ses pas et de lui glisser...

Puis vous êtes une tortue mon cher...

Ni une ni deux il grimpa dans le coche, demandant au cocher de partir au plus et de prendre la route la plus rapide qu'il puisse pour arriver. Nerval tomba en arrière puisque le cocher fit ce qu'il fallut pour que la carriole démarre le plus rapidement possible. le temps qu'elle mette une selle à son cheval il serait loin et elle verrait qui est la tortue.

Il pencha la tête par la fenêtre pour regarder Chignin qui s'éloignait derrière lui. Il se frotta les mains. Elle voulait jouer, ils allaient jouer.

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 08/10/2011

Son époux lui avait parlé de l'invitation de leur ami Fentick.
Il partait le lendemain pour une longue route pour rejoindre l'ordre dont avait parlé Fent à Nerval .
J'écoutais Nerval donné l'ordre pour que le coche soit près dès l'aube le lendemain matin .
Si il croyait que j'allais encore me balader dans cette boite il se trompait ,il ferait le voyage seul .

J’hésitais un moment à savoir qui je prendrai comme monture .
Sans importance j'avais toute la nuit pour me décider .

L'aube arriva bien rapidement ,l'excitation m'avait tenu éveillée une bonne partie de la nuit .
Nerval estait déjà levé et sans doute fin pret .

Je me depechais de passer ma tenue favorite .

Enfin preste je descendis prendre un copieux repas avant de partir .La route serait longue et le froid pointait son nez ce n'estait point le moment de prendre froid .
Arriver sur le perron je vis Nerval m'attendre avec sa boite qui cahotait sur les chemins .En me voyant il comprit de suite que je partais seule avec un de mes chevaux .
Mon choix s'estait arresté sur Opis ma lipizzan qui estait depuis un moment pas sortit du domaine .Elle estait entrainer tous les jours comme les autres enfin sauf les andalous car eux n'avait pas la mesme fonction que mes lipizzan .
Bref un sourire en coin une petite phrase anodine et voila mon époux qui part au devant comme si il voulait faire la course .
Qu'il en soit ainsi !
On allait bien rire .

Je prit tout mon temps pour preparer et seller Opis avant de partir par la forest .
Nerval connaissait pas encore tous les chemins de Savoie et il serait fort surprit .

Le paysage défilait devant moi rapidement ,Opis trop heureuse de galoper en toute liberté foulait les chemins au grand galop .
Après des heures j'arrivais enfin devant la bâtisse qui abritait l'Ordre de Chevalerie .
Point de nerval en vu . Normal la tortue va doucement !
Je démontais de ma monture et attendais un moment il ne tarderait point car je l'avais aperçut sur le chemin non loin .

Quand le coche arriva enfin un large sourire éclaira mon visage .

Vous voila enfin ma tortue ...J'ai faillis attendre !

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 08/10/2011

Il regardait régulièrement par la fenêtre pour voir si son épouse le rattrapait, mais non, elle n'arrivait point. Il allait gagner et pourrait ainsi la taquiner. Tout était parfait. Le cocher ne réduisait point la vitesse même si quelque fois le coche faillit partir en vrille mais non il maîtrisait fort bien. Le conducteur lui annonça qu'ils étaient bientôt arrivés il passa une dernière fois le nez par la fenêtre. Il regardait au loin, hors de question de se faire doubler maintenant alors que la ligne d'arrivée était si proche.

La bâtisse était la. Il descendit du coche sans regarder autour de lui et s'adressa au conducteur, l'air un brin ironique. C'était elle et non lui la tortue qu'il faut toujours attendre, comme quoi le coche était bien plus rapide qu'une sale bête... et en plus bien plus confortable...

Il va donc falloir que je la nomme tor...

Le son de la voix de son épouse résonna à ses oreilles. Il se retourna l'air fort surpris. Elle était déjà arrivée et la sale bête n'était plus sellée signe qu'elle était arrivée depuis fort longtemps. Il fronça les sourcils toujours surpris.

Mais comment avez vous fait? Nous ne sommes points arrêté en chemin et je vous ai pas vu nous dépasser.

Elle avait gagné pour cette fois, mais la revanche aurait lieu, ça elle pouvait en être certaine. Mais bon joueur il admit la défaite... à moitié...

Sur ce coup la oui je le suis, mais la prochaine fois nous verrons, je n'ai point dit mon dernier mot.

Un clin d'oeil aussi complice que taquin à son épouse, il se tourna vers la porte et s'adressa au garde.

Messire, veuillez transmettre à vos supérieurs que la rapide Baronne de Chignin ainsi que le Baron de la tortue de Chignin sont ici je vous prie.

Le Sieur Poète se retourna vers son épouse au visage éclatant de sa victoire en attendant que le garde fasse son travail et lui murmura...

Je vous aurais en vitesse un jour... je vous aurais...

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 12/05/2011

Le garde les regardaient tout les deux. Il n'avait pas trop compris la présentation et haussa les épaules.

Ma foy... M'sire de la tortue, j'vous prions d'entrer pour l'heure, en attendant que la patronne arrive.

Suspendu contre sa lance, il les regardait visiblement trop tout les deux, d'un regard un peu trop insistant. Il dû s'en souvenir, car il se fourra finalement un doigt dans l’œil, pour se donner une contenance. Se frottant toujours le globe occulaire, il y alla de sa voix nasillarde

Allons passion m'sieur dame de Chichi... J'vais aller voir si j'pouvions trouver l'Grand-Maistre...

Puis, d'un mouvement qui frôlait la catastrophe, il repris pied, et envoya un mouvement de la main très peu gracieux à son collègue de la herse.

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 08/10/2011

Je riais de voir la teste que faisait mon époux quand il vit que j'estait la première arrivée .

Mais comment avez vous fait? Nous ne sommes points arrêté en chemin et je vous ai pas vu nous dépasser.
Sur ce coup la oui je le suis, mais la prochaine fois nous verrons, je n'ai point dit mon dernier mot.

Je ris de plus belle à ses paroles .

Mon cher et tendre pour cela il vous faudra abandonner vostre confortable coche et monter Zéphir .

Le pire estait a venir quand il nous presenta aux gardes .Le baron de la Tortue de Chignin .Je faillis mourir en m'étouffant de rire et encore plus quand je vis le grand désespoir du garde qui ne savait pas à quel couple de fous il avait à faire .
Le pauvre j'espère qu'il n'en serait pas traumatisé et c'est en riant aux éclats que je suivis ses instructions la brides d'Opis à la main et la tortue derrière moi dans son coche .

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 08/10/2011

Elle riait, son épouse victorieuse le charriait gentiment et ouvertement en plus. Il ne put qu’hausser les épaules en écoutant l’argument totalement ironique de son épouse.

Mais bien sur mon épouse, puis j’aurais du partir la semaine dernière, je serais peut être arrivé avant vous.

Quand au garde il semblait de ne pas avoir tout compris. L’essentiel était tout de même la. La grande chef allait arriver.

La bonne humeur de Jehanne était communicative et Nerval ne put s’empêcher d’étouffer des rires lui aussi suite à ses bêtises. Le rire fut de courte durée en passant à coté de la sale bête il maugréa quelque chose, enfin il hennit d’une manière qu’l n’aimait pas du tout. Comme un fameux jour ou…

Le Sieur Poète fit une embardée sur le coté et força le pas pour se retrouver sur le coté de son épouse, surveillant du coin de l’œil la sale bête. Certes depuis l’incident de Chignin les trucs à sabots étaient remontés dans son estime mais il ne fallait pas pousser non plus… de la a avoir une confiance absolue…

Il murmura…

J’espère que la fameuse patronne ne va pas trop tarder.

Et dans sa tête il ria… elle arriverait vite si elle n’était pas comme lui… une tortue. Mais il y avait peu de chance puisqu’elle devait être chevalier.

Nombre de messages : 117 Date d'inscription : 23/01/2011

C'est le Duc d'Aoste qui trainant sur les remparts qui aperçut les nouveaux arrivants, il sentit quelques hésitations naitre quand à la marche à suivre et sans plus tarder ne voyant quelconques Ecuyers ou gens avertit de la marche à suivre recevoir les deux personnes, il se décida d'aller à leur rencontre.

main posée sur le pommeau de son épée, mantel dont il releva une dernière fois le col afin de se priteger du froid qui lentement prenait vie il descendit les marches menant au poste de garde.
Il réajusta quelque peu son mantel, puis vint se présenter au devant des arrivant..

Madame, Messire...Raishar Von valendras Duc d'Aoste et membre du cercle des Doyens de l'ordre ..
Il inclina légèrement la teste tout en s’étant présenter écouta avec attention la présentation du couple d'arrivant puis leur sourit les invitant à le suivre tandis que gardes s'occupaient de leurs montures et carrosse..
Il fut un peu amusé de voir qui avait occupé le carrosse entre les deux époux mais ne dit mot heureux de se sentir remit de ses blessures et de n'avoir plus a devoir entrer dans ce genre de maisonette sur roue ..

Pardonnez le Grand maistre ne devrait tarder, je vais si vous le permettez vous conduire jusqu'en salle ou elle vous recevra..

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