Urgent Bandits

Invité

Un cavalier arrivait en trombe au Domaine, il portait les couleurs des Montmayeur.
Il sauta de sa monture et coura vers le vestibule manquant renverser un Garde dans son empressement.

Il faut que je parle aux Chevaliers.....

L'homme était essoufflé, le moindre mot qui sortait de sa bouche était une torture.

Des Bandits sont rentré en Savoie ce Matin, il se rendent à Genêve, vous seul avez la possibilitée de les arrêter.

Mon Maitre vous envois les informations suivantes.

Nom du Chef Bandit: Argantino du Couronné

Avec lui deux ou trois bandits que nous n'avons pu identifier.

Cet Homme est un voleur, un tueur, un violeur, il mange des enfants... le mal en personne.

Son But est de fonder une république de Bandit, c'est à dire de prendre une ville et d'y convier tout ses contacts malsaint.
Nous devons empêcher ça, il s'est confié à Montmayeur qui étant un espion du Roy sait faire parler qui il veut.

Volià le plan possible de ses déplacements:

Bourg > Belley cette nuit
Belley > Chambery a nuit suivante ...

Mais cet Homme a un cheval donc nous ne savons pas si il ne se cachera pas sur un noeud, une nuit sur deux.

Il faudrait donc que vous qui êtes sur le Terrain le traquiez un peu et si vous en avez les moyens, de le détruire sur sa route, ce gars se fout de la Savoie .

Il a dit que là bas il faisait ce qu'il voulait qu'il n'y avait que des Bouffons et que ces même comiques ne l'attraperaient jamais.

Mon Maitre désire que vous le fassiez mentir.
Il a tout de suite pensé à vous comme les seuls gens actif de Savoie.

Ces Bandits détiennent des enfants enlevés sur Mâcon, ce serait une grande occasion, en les faisant ramener chez leurs mère d'avoir un bon contact avec la Bourgogne.

Montmayeur en ce moment est en Armée, il les aurait bien poursuivit mais connaissant la bétise de toutes les paperasses nécessaire à un tel acte, il a préféré m'envoyer seul içi pour vous mettre les cartes en Main.

Grandgousier accueillit le messager, écouta son message et lui proposa repos et nourriture avant qu'il ne reparte rejoindre son maître.

- Dis à ton maistre que nous lui sommes gré de ces informations. Mais que l'espoir est mince. L'Ordre n'estoit point des plus actifs ces jours, chacun ayant par ailleurs d'autres obligations incontournables. Toutefois je ferai passer le mot, et nous ouvrirons l'œil. Retournes en paix, mon gaillard, et prends garde à ne pas toi-mesme tomber en quelque embuscade ou coup-fourré sur la route. Mes amitiés à Gaspard.

Invité

L'Ecuyer remerçia Grandgousier, avec un grand respect.

Merçi Messire Chevalier mon maitre espérait que je tombe sur vous, ma mission est donc à son terme.

A noté que cet Homme, le Bandit, est sur les Listes Noires des armées.
Mon Seigneur aurait aimé que la gloire de son arrestation revienne à votre Ordre qu'il admire depuis fort longtemps.

L'escuyer sauta en selle et partit au petit trôt pour rejoindre son armée à Mâcon.

Le Grand-Maistre ne savait plus tôt quoi faire, ces derniers temps, passant simplement et silencieusement dans les couloirs, songeur à propos de l'État de l'Ordre. Un page vint le trouver, lui rapportant que le chevalier Grandgousier avait reçu des nouvelles de Gaspard de Montmayeur, concernant des brigands.

Intéressé, Samo se dirigea vers l'entrée, là où l'avait diriger le page. Il trouva Grandgousier, qui laissait à présent le messager repartir sur la route. Il s'approcha.

Bonjour, frère Grandgousier... Que ce passe t'il céans? Le page surexcité m'a laissé entendre qu'une histoire de brigands flottai...

Grandgousier sursauta à la voix de Samo.

- Mortecouilles, maistre... il faudra penser à rajouter le goupil dans vos armes, vous surgissez toujours où l'on vous attend le moins ! Euh... ne prenez point cet air navré, c'était un compliment de ma part... foutremouise, je n'y entends guère à compliment; vous avez raison. Bref, ce gaillard là était l'escuyer de Gaspard de Montmayeur, qui nous annonçait qu'un brigand notoire et sa troupe allaient traverser la Savoy. Il se demandait si nostre Ordre pourrait se charger de l'escouiller au passage... A vous de voir... Pour vostre information, le Capitaine Pardalis est déjà en train de monter un armée à la caserne pour ce faire, mais je ne sais s'il dispose des mesmes informations que nous. Qu'en dictes-vous ?

Samo sourit à la remarque de Grandgousier sur son approche silencieuse.

Disons que je passe plus inaperçu que votre carrure! Les deux sont bon je dirais...

Il se tapota doucement les lèvres.

Malheureusement un problème nous bloque, nous ne possédons évidemment pas d'armée, et à moins que ces brigands ne nous attaquants, nous devrons les attaquer nous même... Or sans armée le seul moyen de se faire, c'est de brigander nous même... Et sans autorisation, et avec le risque de toucher des innocents, cela n'est pas possible... Néanmoins, nous pourrions indiquer au capitaine Pardalis la situation, et prêter main forte par le fais même. (à discuter également avec lui et possiblement eux d'un rp)

Vous faites toujours partie de l'Ost de Savoie Grandgousier? Pourriez vous faire passer l'information, afin que nous puissions agir en coopération avec eux. Car sans leur accord nous ne pouvons pas risquer des savoyards innocents...

Il observa Grandgousier, attendant son avis et sa réponse.

Grandgousier contempla un instant le Grand Maître, l'air un peu ennuyé...

- Euh.... quand vous dîtes "nous", il s'agit de vous et moi ? Certes nous valons chacun plus d'un soldat, mais à l'armée ils sont déjà une dizaine à se préparer pour l'expédition de chasse. Ne paraitrions-nous pas ridicules de nous présenter à deux en tant que force d'appoint ? Je vous laisse seul juge, maistre, pour moi la chasse aux brigands n'est pas de nostre ressort, ayant déjà armée et maréchaussée sur le coup. Et tant que nous ne sommes que si peu, les démonstrations de force n'auront que peu d'effet ni d'utilité. C'est là mon avis, mais vous savez que je vous suivrai jusque sur la Lune si vous décidiez d'y aller voir. Si vous en estes, j'en suis aussi.

Samo sourit et envoya une tape sur l'épaule de Grandgousier

Décidément, vous avez vraiment la logique la plus implacable de Savoie. Vous avez pleinement raison, je n'y avais pas pensé... À la grosseur de nos effectifs, le voyage ne vaudrait pas vraiment la peine... Il vaut mieux laisser le gibier à la maréchaussée et à l'Ost dans ce cas... Bien que l'exercice m'aurait bien gré. Ce sera pour une autre fois j'imagine... Tâchons de regrouper plus de jeunes recrues d'abord, et de réveiller ceux qui ne sont pas très attentif à la tâche...

- Oui maistre... d'ailleurs là dessus aussi une idée m'estoit venue. Sur le recrutement, je voulois dire. J'ai remarqué que si l'on fait un recrutement classique, de type "venez chez nous, c'est bien, etc...", on ne récolte presque personne d'intéressant, seulement des coureurs-de-titres ou des broutes-légumes. Pourquoi ne pas organiser un concours d'habileté physique et morale dont les gagnants deviendraient escuyers ? Par exemple:

Grandgousier met ses mains en porte-voix et hurle dans la cour du château (les phrases en parenthèses sont dites en aparté à Samo).

- Oyez oyez gentes dames et damoiseaux ! Le Très Ancien et Très Noble Ordre Chevaleresque du Lac d'Amour (il est toujours bon d'ajouter quelques superlatifs), cherche, comme tous les cinq ans (plus c'est rare plus ça a de la valeur), à recruter quelques escuyers (moins y'en a plus c'est courru, vieil adage savoyard) ! Les jeunes savoyards courageux désirant saisir ceste unique opportunité (bien insister sur unique et sur opportunité, bis repetita) sont sommés de faire inscrire leur nom sur le rôle ci-après pour les épreuves de sélection qui se dérouleront en public à bla bla bla... A l'issue de ces terribles épreuves, tant physiques que morales, les quelques heureux élus se verront ouvert les portes du Lac d'Amour, pour y estre attaché à un chevalier en tant qu'escuyer et initié par ses soins, et ainsi commencer la longue et périlleuse route qui mènera les plus résistants à la chevalerie. Ainsi cela fera un bon test pour les candidats, une animation en Savoie, une bonne réclame pour nostre Ordre, et tutti quanti...

Grandgousier a l'air fier de sa trouvaille. Puis avec un geste de la main par dessus son épaule, il ajoute rapidement:

- Bien sûr il faudra trouver les épreuves, s'assurer qu'ensuite les chevaliers initieront vraiment et activement les escuyers, préparer la formation à leur donner, leur trouver des occupations motivantes et intéressantes... hummm... mais ce ne sont que des détails, n'est-ce pas, maistre ?

Une fenetre s'ouvrit à la volée au dernière étage de la grande tour :
Diantre mes frères que se passe t'il donc ci-bas ? Est-ce le début de la saison du brame ou un dragon qu'on égorge ?

Samo écouta attentivement la proposition du Colosse. Elle était bonne, il hocha la tête.

Bien sur il a toujours les quelques détails à cerner la solution, mais en gros, tout cela me parait fort bien. Organisons des joutes, sur la gargote j'imagine, et d'autres épreuves, et choisissons ceux qui se sont démarqués...

Alors, jaillissant d'une fenêtre, le sénéchal s'exclama à cette soudaine agitation. Le grand-maistre place ses mains en porte-voix

Que Nenni mon frère, ni l'un ni l'autre, ce n'est que Grandgousier qui me démontre son idée... Les dragons hibernent encore ou bien festoie chez eux à ce que je sache!

Et si nous devisions de tout ça autour d'un bon grog ?

Grandgousier redressa la tête pour voir Bourbier et passa lentement sa main dans sa barbiche en contemplant les deux compères.

– Il se pouvoit, mes frères, que nous ayons en effet proposition à discuter !

Il leva alors un index péremptoire vers le chevalier à la fenêtre.

– Mais, comme le propose frère Bourbier, si ceste conversation doit devenir sérieuse, il faudrait oindre dignement les gorges qui y prendront part. Avons nous le nécessaire ? Ou faut-il envoyer un page au village ? Restoit-il un page en ces murs, d'ailleurs ?

N'ayez crainte mon frère s'il le faut nous attaquerons la réserve, fort fournie, de notre Grand Maistre ?
Retrouvons ceans au chaud là où il vous plaira !

Invité

Evann qui débarassait le fumier des écuries, avait laissé tomber le râteau pour écouter la discution des anciens.

Se débarrassant de la paille qui lui coller au tablier, il approcha du chevalier Grandgousier, tirant de ses rênes la monture qui le conduirait au village le plus proche.

Je suis là chevalier ! Vous cherchez un page ?

Et bien, je me rends de ce pas au village quérir cela dont vous avez besoin...

Invité

Au petit trôt, le cavalier approchait, tout de Rouge vêtu comme à son habitude, sitôt arrivée au domaine il sauta de sa monture pour faire quelques pas à pieds.
Tout en armure, il leva le mézail de son bascinet et planta sa bannière dans la cour .
Gaspard était enfin de retour dans ce lieu qu'il aimait tant, celui des chevaliers de son enfance. Bon bien sure l'enfance était loin mais toujours dans ses souvenirs.

Après quelques pas, il vit quelques personnes qu'il connaissait, dont le Grand Maitre et son ancien écuyer, aujourd'hui Chevalier.
Un Colosse du nom de Grandgousier.
A peine l'avait il rencontré qu'il avait vu déjà une âme de chevalier, un homme au coté de qui , il aurrait aimé se battre.
Il salua tout le monde, embrassa généreusement les femmes puis alla voir le chef des chefs.

Monsire Samo, je vous salut.
Il mis genoux en Terres et baisa l'anneau sur la Main du Maitre.

Monseigneur....
Je suis en ce moment en mission en Bourgogne, j'aimerais vite pouvoir vous rejoindre en Savoie, et tout laisser derrière, mon passé et mes diverses fonctions... un peu partout.

J'aimerais que vous me confiez une mission, je suis prêt à tout ce qui est honnorable pour servir nôtre Ordre.

Les Montmayeur sont des fidels savoisiens, et nos Terres me manque, si vous pouviez m'indiquer la ville ou déménager pour être au plus prêt des actifs de nôtre Confrérie, j'en serais heureux, ça m'orienterait un peu.
A la base mes Peyres possédaient les terres au sud de Chambéry, le Mont Raillant.

Faites de moi un homme utile, je ne désire que servir les pauvres, les orphelins et pourquoi pas réconforter les veuves.

Il souriait décontracté, se demandant tout d'un coup si c'était dans les règles de l'étiquette que de sourire ainsi.

Invité

Après avoir causé au maitre de L'Ordre, Gaspard alla saluer celui qui lui avait plus de suite dans ce domaine, celui que l'on nommait le Colosse.

Seigneur Chevalier, je vous salut, j'ai grande admiration pour vous et vôtre Verbe.
J'ai rencontré il y a peu une dame à Mâcon qui m'a beaucoup parlé de vous.
Elle était étonné que je connaisse vôtre Nom sans jamais avoir vidé la moindre chopine avec vous.
Une dame pour qui vous allez bientôt être témoin de mariage d'après ses dires.

Merçi à vous pour l'accueil que vous avez fait à mon écuyer, c'est dommage pour ce vil bandit, ça aurrait fait un beau trophé. Je fais des investigations à son sujet depuis très longtemps, c'est un très gros poisson.
Il m'a même avoué un soir , être entrain de créer une ville de bandits. j'ai bien peur que ce soit dans le coin.

Grandgousier donna l'accolade à Gaspard sans autre façon, visiblement heureux de le savoir prêt à s'installer durablement parmi eux.

- Foutremouise, Gaspard, dict l'escouilleur-à-vilains, mon ami, te voilà de retour ! Comment ? Les dames parloient déjà de moy jusqu'en Mâcon ? Oh, venescailles, parle moins fort ! Si tu veux que je te contois mes exploits, allons dans un lieu plus discret ! Pas une beauté sous la lune chambérienne que je n’aie croquée ! Ils ont la terre et j’ai le ciel. Chaque nouvelle lune m’apportoit sa récolte céleste. Mais je deviens difficile et un peu flétri pour la jeunesse. Je choisis maintenant celles qui, enveloppées de grâce et de parfums savent aussi converser avec mon âme. Hors, ces jours je me sens seul. Il me tarde de retrouver un joyau féminin. Veux-tu que nous buvions quelques verres ? Je te servirai de mon vin, et pas de la piquette, de mon mayeur ! Ah ! Ah ! Ah !

Et le chevalier vert invita d'un geste Gaspard à s'installer, s'esclaffant lui-même de son vilain jeu de mots à deux écus.

Invité

Toujours le sourire aux lèvres, Gaspard le suivait bien volontier pour boire quelques chopines de ce Mayeur des Vins. Très certainement celui des vignes ancestrale de Ripaille, de loin le plus raffiné des vins de Savoie.
Ca faisait trois Mois que L'Aigle du Mont Raillant ne buvait qu'eaux et Tisanes, sûrement due à la rigueur militaire.

Il avait dans ses sacs de voyage, quelques cadeaux des puissances Bourguignonne, il avait gardé les meilleurs crus pour offrir à ses amis de l'Ordre.

C'est grand bonheur que de boire avec toi, Grandgousier, le Verd.
Permet moi de t'offrir ce tonnelet, il a en lui le sang le plus pure de Bourgogne.
Le Seigneur de Nuit Saint Georges m'a ouvert ses caves, et m'a permis de me servir dans ses réserves personnelles.
Mets le un peu au repos, mon voyage a due le malmener un peu, mais tu verras que c'est un délice pour gosiers.