Samo les avaient écouté les uns à la suite des autres. Ils avaient tous chacun donner réponse, à leur manière, au problème qu'il leur avait soumis. À présent, ils arrivaient à la porte du castel. Alors qu'un page prenait la bride de son cheval et le menait à l'écurie, et que d'autres allaient s'occuper des cavaliers qui étaient aller avec le Grand-Maistre, celui-ci poursuivi son raisonnement.
-Vos raisonnements sont tous les trois justes, et preuve d'un bon esprit. Il n'y a, à ma question, comme à la plupart de celle qui sont réellement pensées, pas de véritable réponse. Chacun y voit sa solution.
Poursuivant son chemin, vers la grande porte, en face d'eux, il continuait.
-L'aigle se sert de ses moyens afin de combattre. Si l'on donne à un paysan, l'arme de fer nommée canon, il se battra avec. Si on donne au noble, une arbalète, il se battra avec. Si on donne à un homme son esprit, il s'en servira. Il n'y a, effectivement, nulle lâcheté à utiliser ce que l'on as, tant que nous ne combattons pas sans motif valable et juste. Que ce soit pour notre survie à nous, où celle d'autrui.
Dieu a fait le monde, et nous à son image, différents des animaux. Mais il est dit que Dieu aime toute chose qu'il a faite, ce qui nous donne un point commun avec les animaux. Ils mangent pour vivre, se reproduisent pour perdurer, et nous aussi. Il est pourtant vrai que les hommes possède en plus de l'instinct de survie, l'esprit. C'est une belle chose, qui nous donne conscience de ce qui nous entoure, mais qui peut-être également corrompu, par l'argent, le pouvoir, la luxure... Mais bien éclairé, notre esprit peut faire de grande choses.
En fait, lorsqu'on observe l'aigle, l'on peut percevoir deux choses. L'une, qu'il tue un animal, de façon cruelle, chose horrible, que nous devrions même punir à l'instant. L'autre chose que nous pouvont conclure, c'est qu'il se nourrit et n'a pas d'autre moyen que d'assurer sa survie.
Cette dualité dans les visions, n'est-elle pas applicable aux situations que nous voyons entre les hommes? Si on noble violente un paysan, qui est réellement celui qui mal agit? Le noble? Ou bien le paysan menace t-il le noble? Le vole t'il? Un homme qui en blesse un autre, était-il habité par la mauvaise foy? Ou bien défendait-il sa vie ou sa famille? Il faut mes amis, toujours analyser les choses, afin de savoir ce qui est juste d'appliquer, ce qu'est la vérité.
Il poussa la porte, et leur indiqua un endroit où ils pourraient s'assoir et profiter d'un feu.
-Je m'en vais de ce pas discuter avec les membres plus anciens de l'Ordre, et je reviendrai rapidement, afin de vous indiquez si nous avons décider de vous intégrer ou non. Sachez que je doute fort que la réponse soit négative, car j'apporterai témoignage de qui vous êtes, et j'ai dans l'idée que vous ne seriez, tout les trois, pas mauvais chevalier.